Australie...bonjour me voilà

Commençons par le début. Départ de chez moi (Épinal) le jeudi 11/01/2003 vers 13h00, pour un trajet de 4h00 pour rejoindre mon frère à la gare de l'Est à Paris. Ensuite, étape en région parisienne chez mon frère pour repartir le lendemain matin vers 6h30. Qu'est-ce que ça caille : -7°C. Les mains congelées en tirant ma valise, c'est affreux. Ensuite, arrivée à l'aéroport avec le R.E.R.. Je rappelle que je n'avais jamais pris l'avion, donc un aéroport était un lieu totalement inconnu de ma personne. Mais tout se passe bien car c'est bien indiqué et aussi car j'ai quelques 4h00 devant moi avant le départ. J'arrive finalement au lieu des enregistrements qui ne commencent que 1h30 plus tard. Donc patience, j'attends. J'enregistre mes bagages, je passe le portique et me voilà dans l'espace commercial des Duty Free. En attendant, un petit tour s'impose, avec l'achat d'une bouteille de vin au passage. Finalement l'heure d'embarquement est là, et entrée dans le corridor de l'étrange. Je me mets en place avec une certaine dose d'anxiété dans cet imposant boeing 747 de Cathay Pacific. Enfin, le décollage (13h15), sensation étrange et difficile à décrire. Et en même temps, c'est un : au revoir Paris, au revoir la France...et aussi au revoir saison hivernale et glaciale.

Le trajet (11h45) se passe bien avec de magnifiques vues au dessus des nuages (avant la nuit bien sûr). Arrivée à Hong Kong (8h00 heure locale), passage par la douane, même si tu restes dans l'aéroport. Et maintenant, qu'est-ce que je vais faire de ma journée??? Eh oui, je repars seulement à 23h35 (heure locale), soient plus de 15h00 d'attente. La matinée s'est passée relativement vite car l'aéroport est grand et le temps de faire le tour et les boutiques, mais également quelques photos...Mais l'après-midi, grande question. Essayer de dormir est une très bonne option, car impossible de dormir dans l'avion car d'une part ça correspondait à la journée en France et en plus il y a un bruit infernal et qui ne s'arrête pas de tout le trajet et ça s'appelle ventilation. Donc je n'ai pas pu dormir dans l'avion. En plus à l'heure qu'il est maintenant (environ 6h00 du matin heure Française), je suis complètement crevé. Mais imaginez dormir sur ces chaises d'aéroport, certes un peu rembourrées, mais quand même. Donc je vois passer toutes les heures jusqu'au moment tant attendu, l'enregistrement. Nouvel embarquement, même sensation au décollage. Et c'est reparti pour 11h00 de vol pour arriver à Melbourne avec une escale à Adélaide.

Enfin, mais ce n'est pas fini, il faut encore récupérer la valise. Arrivée dans les premiers pour récupérer mon bagage. Mais forcement il n'arrive pas. Je vois tout le monde défiler devant moi. Petit stress passager. Finalement elle arrive avec un peu de retard. Dernière attente à la douane avant de pouvoir finalement sortir. Un chercheur du labo m'attendait comme prévu, c'est cool non? Et en plus à mon grand étonnement il parlait français. Par contre à la sortie de l'aéroport, je ne vous raconte pas. Je suis parti de Paris avec -7°C. La fournaise en sortant (37°C), quasiment 45°C d'amplitude thermique, d'autant plus que dans l'avion, ce n'est pas non plus la température des tropiques. Et dans la voiture je vous laisse imaginer.

Mais tout va bien, je suis arrivé à Melbourne. Je visite rapidement les labos, et un peu le centre ville avant de faire quelques courses et rejoindre ma chambre qui avait été réservée pour la première semaine. Voilà donc ma première journée, complètement sur les rotules et vraiment content de pouvoir me coucher dans un lit (après deux jours sans dormir). Mais il fait quand même chaud...

Lundi, au labo, prise de contact avec tout le monde (enfin ceux qui étaient là, vu qu'en janvier, c'est les vacances pour beaucoup - équivalent du mois d'août en France). En plus les deux bosses étaient aussi en congé. Et c'est Monika (qui a fait sa thèse et post-doc sur le sujet qui m'a pris en charge) qui m'a présenté le sujet, ce qu'ils faisaient et les projets en cours ou à commencer. Cool, comme ça j'ai le choix de la voie qui m'intéresse le plus.

Le reste de la semaine a été la recherche intensive d'une colocation (dur, dur) et j'en suis venu à bout. Pas facile quand il faut téléphoner et que j'arrive seulement en territoire inconnu, ce qui veut dire : comment veux-tu te débrouiller quand tu as du mal à t'exprimer en anglais et que tu ne comprends pas grand chose de ce que te dit ton interlocuteur??? Et ça a été un peu la même chose pour chercher un vélo d'occasion (mais quand même pas mal pour AU$50 (1€~AU$1,7) avec quelques réparations mineures et quelques réglages). J'en ai profité également pour visiter un peu la ville, mais c'est trop difficile car c'est trop grand. Le centre ville fait environ 3 km sur 2 km, mais la ville elle même fait environ 60 km de rayon, je dis bien de rayon (120 km de diamètre pour être clair). Même à vélo c'est impossible, et en plus ce sont des zones résidentielles, avec uniquement des pavillons individuels.

Voilà...Je suis à Melbourne, c'est l'été...Il n'y a pas grand chose de plus à demander.

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L'Australie entre contraste et étonnement

La faune et la flore, un paradis sous le soleil